Quand nous vivons une situation difficile, nous entendons souvent parler du lâcher-prise, nos proches, nos amis nous invitent à prendre du recul.
Tout d'abord le lâcher-prise, ce n'est pas être dans l'inaction. Au contraire, c'est une action volontaire et dynamique. C'est continuer à agir sans s'inquiéter du résultat, s'occuper de l'avenir sans s'en préoccuper. Le lâcher-prise, c'est également renoncer à vouloir tout contrôler, c'est renoncer à prouver quoi que ce soit. C’est accepter que l'autre est l'autre et que moi-même, je suis la personne que je suis et non pas, qui j'avais rêvé d'être.
Mais surtout le lâcher-prise, c'est cesser de faire le procès de la vie qui ne nous donne pas ce que nous attendions. À partir du moment où l'on peut lâcher prise, où l'on ne désire plus être heureux à tout prix, nous découvrons que le bonheur, c'est cette capacité de garder les mains ouvertes plutôt que de les laisser agrippées sur ce que nous croyons nous être indispensables.